Chers patients, comment allez-vous ?

Voici deux semaine que le confinement est instauré. Respectant les consignes, la majorité d’entre vous sont restés à domicile et ont reporté leur passage au laboratoire, contribuant ainsi à la maîtrise progressive de l’épidémie.

 

Certains d’entre vous ont leur habitudes dans leur laboratoire de proximité : en temps normal, leur suivi médical les fait venir régulièrement et ils connaissent bien l’équipe du labo. A travers cette brève, nous adressons un bonjour à  nos patients réguliers que nous ne voyons plus depuis 15 jours et nous leur recommandons de prendre bien soin d’eux.

 

Le laboratoire est-il ouvert ou fermé ?

 

De son côté le laboratoire a fermé quelques uns de ses sites mais a fait le choix de laisser la grande majorité de ses établissements ouverts et de maintenir ses tournées de ramassages de prélèvements sur le territoire du Sud de la Loire et la Vendée malgré la baisse de fréquentation. La carte des laboratoires ouverts est mise à jour chaque matin sur la page d’accueil du site internet.

 

L’objectif est de proposer à tous les patients ayant des suivis thérapeutiques ou des analyses urgentes d’avoir une alternative au fait de devoir se rendre au CHU pour leurs analyses. Le CHU peut se mobiliser sur la prise en charge des patients contaminés les plus graves grâce au relais des laboratoires « de ville » sur le suivi médical courant.

 

La sécurité dans nos laboratoires avant toute chose

 

Pour assurer cette permanence de soins en toute sécurité pour les patients et pour le personnel de laboratoire, nous avons redoublé de précautions : masques pour tout le personnel, gants si nécessaire, instructions strictes d’hygiène des mains et de distanciation sociale, nettoyage régulier de tous les équipements avec un désinfectant médical  : banque d’accueil, claviers, appareils à carte vitale ou à carte bleue etc.

 

Le virus non, la civilité oui ! 

 

Vous avez une analyse urgente à faire, vous êtes en suivi de grossesse ou en suivi thérapeutique et vous continuez à venir au laboratoire ?. Peut-être êtes vous inquiet de devoir vous déplacer, c’est normal. Sachez que nous faisons tout ce qui est possible pour assurer votre sécurité. Pour que votre visite au laboratoire se passe au mieux, restons courtois et civils malgré les inquiétudes. Le personnel du laboratoire, comme tous les personnels soignants prend sa mission à cœur et cherche à vous aider. Merci de les respecter.

 

Comment parler du coronavirus à ses petits enfants ?

 

Certains d’entre vous nous ont interrogés sur l’épidémie actuelle. Ou, plus précisément, ils nous ont demandé que dire à leurs enfants ou leurs petits enfants démunis devant l’avalanche d’informations inquiétantes communiquées par les médias.

Nous avons demandé à une documentaliste* de nous aider pour vous répondre, voici le texte et les liens qu’elle vous propose : une présentation pour les plus jeunes des notions médicales et scientifiques avec des liens pour les définitions des mots difficiles :

 

Le nouveau  virus dont on parle en ce moment appartient à la famille des coronavirusComme les autres virus il a besoin d’entrer dans une cellule vivante pour se développerUne personne contaminée peut transmettre le virus par l’intermédiaire de ses postillons quand il parle, tousse ou éternueLe virus voyage aussi beaucoup grâce à nos mains et sur les objets qu’elles touchent. La contagion va très vite : on parle d’épidémieUne fois dans le corps il peut provoques des maladies graves. 

On ne peut pas tuer un virus mais il est possible de le rendre inactif avant son entrée dans le corps ou de l’empêcher de se multiplier. Par l’instant aucun vaccin’existe : les gestes barrières, la distanciation sociale et le confinement sont les solutions trouvées pour éviter de contaminer les autres.

Chacun doit agir pour que le virus ne se propage pas .

 

Enfin, si vous voulez expérimenter de manière concrète et visuelle avec vos enfants la manière dont le virus se propage, vous pouvez faire cette expérience avec des paillettes.

 

A bientôt,

 

Le laboratoire

 

*Merci à Mme Delbos, enseignante, pour sa contribution